The Complete Film Music From Gone With The Wind


RCA Victor 1954 Vinyl
Movie Film release: 1939
 

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# Track   Duration
1.Gone With The Wind 
2.Tara 
3.Invitation To The Dance 
4.Melanie's Theme 
5.Ashley 
6.The Prayer 
7.Bonnie Blue Flag 
8.Scarlet O'Hara 
9.Scarlet's Agony 
10.War 
11.Return To Tara 
12.Bonnie's Death 
13.Rhett Butler 
14.Bonnie's Theme 
15.Ashley And Melanie (Love Theme) 
16.The Oath 
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The Complete Film Music From Gone With The Wind - 05/10 - Review of FilmClassic Soundtrack , submitted at (French)
C’est en 1939, trois ans après la parution du roman de ‘Margaret Mitchell’, que le légendaire producteur ‘David O. Selznick’ demande à la MGM d’acheter les droits du film pour un montant sans précédent de 50 000 $. C’est ‘Victor Fleming’ qui fut chargé de la mise en scène et pour le casting on trouve ‘Clark Gable’ (Rhett Butler), ‘Vivien Leigh’, (Scarlet O'Hara), ‘Olivia de Havilland’ (Melanie Hamilton)... et bien d’autres, puisqu’on compta jusqu’à 1000 acteurs et figurants !
Pour ceux qui vienne juste de débarquer d’une autre planète, je vous rappelle l’intrigue en quelques lignes : Situé dans le Sud américain vers 1860, à la veille de la guerre de Sécession, il raconte l’histoire de ‘Scarlet O’Hara’, fille d’un riche propriétaire d'une plantation de coton. La guerre déclenche un choc brutal des cultures, qui se traduit par la désolation et la ruine pour le Sud, la fin d'un mode de vie et le pillage de ses richesses.
Si ce long-métrage a demandé beaucoup d’investissement, il a été très payant, puisque 'Gone With The Wind' a connu un succès commercial étonnant, gagnant 32 millions $, soit 13 fois son coût de production ! Il a également reçu de nombreux éloges, récompensé par treize nominations aux Oscars sans précédent, remportant huit victoires. De plus ; il est considéré par l'American Film Institute comme le 4ème meilleur film américain de l'histoire du cinéma dans la catégorie « films épiques ».
'Selznick' a insisté sur le fait que la partition musicale était le principal déterminant du succès du film. ‘Max Steiner’ s'était déjà solidement établi comme le premier parmi ses pairs et avait été chargé par le producteur de mener à bien son projet de passion. Il a demandé une partition fournissant le balayage épique nécessaire pour soutenir le grand récit du film. Il a également insisté pour que ‘Steiner’ utilise dans toute la mesure de la musique contemporaine de l'époque de la guerre civile pour transmettre l'authenticité culturelle de l’époque où se déroule l’histoire. ‘Selznick’ était un homme très exigeant (voir ma critique sur ‘Duel in the Sun’) et il a envoyé à plusieurs reprises des suggestions à ‘Steiner’ sur ce qu'il désirait musicalement et sur les modifications qu'il souhaitait pour la musique déjà écrite. Cela a fortement découragé ‘Steiner’ et provoqua une grande frustration chez lui au point de ralentir son projet. ‘Selznick’ était si inquiet que ‘Steiner’ ne répondrait pas à ses attentes et ne terminerait pas à temps que ‘Franz Waxman’ a été engagé pour écrire une partition de remplacement.
Mais ‘Steiner’ s’en est brillamment sorti, fournissant ainsi un chef-d'œuvre, que beaucoup estiment comme être le meilleur de son répertoire.
Bien entendu, c'est avec le ‘thème de Tara’, que le film atteint toute sa grandeur. Dans un coup de maître, ‘Steiner’ a créé l'un des thèmes les plus emblématiques de l'histoire de la musique de film. Il symbolisait la plantation idyllique d’O’Hara’ dans la culture du Sud des Etats-Unis.
Il a également fourni plusieurs thèmes en rapport avec le même personnage. C’est le cas pour ‘Scarlett’. Un soutenant la jeune adolescente avant son ascension vers la féminité et un autre, lorsque devenu mature, elle devient une femme intrigante totalement sans scrupules ni honte, pleinement capable de faire tout ce qui est nécessaire pour atteindre son objectif.
‘Steiner’ a aussi introduit une multiplicité d'hymnes pour incarner le Sud face au Nord. Malheureusement, faute de place nombreux ne figurent pas sur le(s) disque(s).
Vu que ce chef-d’oeuvre a été tourné juste avant la seconde guerre mondiale, aucun support musical n’à été édité lors de la sortie du film. Il a fallu attendre 1954, lors d’une rediffusion au cinéma, pour que le label RCA Victor sorte le premier enregistrement 33t (25 cm) ainsi qu’un double 45 tours sous la direction de ‘Max Steiner’. Bien qu’il y ait des séquences nominatives, ce vinyle s’écoute comme une suite.
En 1959, c’est Warner Bros qui sortira une édition dont la musique sera interprétée par l’orchestre philharmonique de Londres’, sous la direction de ‘Muir Mathieson’. En 1961, MGM édite une autre version conduite cette fois-ci par ‘Cyril Ornadel’. Mais le must (avant l’avénement du CD) arrive en 1967, lorsque MGM sort sous la direction de ‘Max Steiner’, une édition limité, comprenant un album commémoratif de 32 pages (attention il existe la même édition mais sans l’album. Pour la différencier il est inscrit au bas de la pochette : This MGM limited edition contains the official 32 page illustrated program of color photograhs and text).
Quoi que puisse être votre support musical, cette partition suscite toujours un frémissement, une larme et un témoignage étonnant du pouvoir émotif de la musique, qui à mon avis a valu à ‘Steiner’ d’entrer dans la légende.
En raison du contexte actuel, je dédicace cette critique à certaines ‘têtes (trop) pensantes’ désireuse d’interdire ce film, sous prétexte qu’il est raciste (???) Heureusement qu’il nous reste la musique !

FilmClassic


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