Spartacus
Limited edition promotional release


Film | Freigegeben: 2000 | Format: CD
Limitierte Auflage, beschränkte Auflage
 

Abonniere jetzt!

Bleiben Sie besser informiert und erhalten Sie Zugang zu Sammlerinformationen!





 

# Spur   Dauer
1.Overture4:00
2.Main Title3:40
3.Libyan Mines-Arrival of Batiatus-The Gladiator School4:14
4.Varinia-Training, Part 1-Kitchen Scenes-Training, Part 27:43
5.General Crassus-Crassus and the Women-Crassus Meets Varinia3:08
6.Waiting for the Duel-Spartacus and Draba duel-Death of Draba/Aftermath9:47
7.Gladiators Rebel-Rome4:11
8.Crassus House-Deserted School2:41
9.Gladiator Army-Forest Meeting4:57
10.Oysters and Snails-Original Version3:12
11.Vesuvius Camp-New Recruits-Glabrus March-Vesuvius Montage5:31
12.Antoninus Song1:28
13.Glabrus Defeated and End of Act 15:23
14.Intermission Music2:41
15.On to the Sea-Dead Baby-New Camp3:56
16.Dusty March0:26
17.Metapontum Triumph1:31
18.Roman Baths1:15
19.Arrival at the Sea0:57
20.Sound the Trumpet-Crassus Legions-Spartacus' March-Crassus Camp2:17
 72:58
# Spur   Dauer
1.The Camp at Night-Spartacus and Varinia talk of the Future5:25
2.Formations-The Final Battle9:04
3.Faces of Death-Varinia has her Child3:30
4.I am Spartacus3:18
5.Recognition-Crucifixions2:50
6.Night Crucifixions0:36
7.Varinia in Crassus- House5:06
8.Spartacus and Antoninus-Spartacus Defies Crassus-The Final Battle10:47
9.Finale4:21
10.Exit Music2:42
11.Overture-Final Film Version3:59
12.Intermission Music-Final Film Version2:21
13.Varinia Gives Birth2:06
14.Roman Baths0:40
15.Crossing the Mountains3:00
16.End of Act 10:50
17.Spartacus and Glabrus Camp1:04
18.Faces of Death Scene3:32
19.Festival0:50
20.Training2:37
21.Libyan Mine Scene4:24
 73:01
Reichen Sie Ihre Rezension ein Bewertungen in anderen Sprachen ausblenden

 

Spartacus - 10/10 - Überprüfung der FilmClassic Soundtrack , eingereicht am (Französisch)
La fierté de Kirk Douglas a été blessée lorsque le réalisateur William Wyler a choisi Charlton Heston plutôt que lui pour le rôle titulaire de Ben-Hur. Il décida de montrer à Wyler et à Hollywood qu'il était lui aussi capable de réaliser un tels film. La chance lui sourit lorsque Edward Lewis, un cadre de la société de production de Douglas, découvrit le roman Spartacus de Howard Fast. L'histoire héroïque d'un homme qui se leva pour défier la puissance de l'Empire romain offrit à Douglas l'occasion parfaite de montrer son talent. Il acheta les droits cinématographiques et convainc ensuite les studios Universal de cofinancer le film. Douglas a fait appel à Fast pour adapter son propre roman, mais son manque de familiarité avec les scénarios cinématographiques l’a conduit à son renvoi. Douglas, déterminé à réussir à tout prix, alimenta la controverse en faisant appel au scénariste Dalton Trumbo, inscrit sur la liste noire, et en insistant pour qu'il soit crédité à l'écran. Cette décision a été décisive, car elle a permis de mettre fin à une décennie de mise à l'index des scénaristes à Hollywood. Pour sa distribution, nous avons l'une des meilleures jamais réunies. Aux côtés de Douglas, Lawrence Olivier joue ‘Crassus’, Jean Simmons ‘Varinia’, Charles Laughton ‘Gracchus’, Peter Ustinov ‘Lentulus Batiatus’, Tony Curtis ‘Antoninus’, John Gavin ‘Jules César’, John Dall ‘Glabrus’ et John Ireland ‘Crixus’. Le film a connu des débuts difficiles lorsque Douglas congédie son réalisateur Anthony Mann après une semaine de tournage, estimant qu'il est dépassé par les événements. Il a ainsi fait appel à son ancien collaborateur Stanley Kubrick, et le reste appartient à l'histoire...

L'histoire se déroule vers 73 avant Jésus-Christ et se concentre sur la vie d'un esclave thrace nommé ‘Spartacus’. Par hasard, il attire l'attention de ‘Lentulus Batiatus’, un marchand d’esclave qui l'achète pour l'entraîner comme gladiateur dans son école de Capoue. C’est là que ‘Spartacus’ tombe amoureux de l'esclave ‘Varinia’. Après avoir affiné ses compétences et subi des abus répétés, il mène une révolte. Spartacus commence alors à piller systématiquement les propriétés romaines et à libérer leurs esclaves, ce qui lui vaut l'admiration des uns et la haine de Rome. Alarmé, le sénat Romain envoie ‘Marcus Publius Glabrus’ pour réprimer la rébellion. Mais sa défaite ignominieuse face à ‘Spartacus’ force le sénateur et général Marcus Licinius Crassus d’envoyer six légions pour écraser ‘Spartacus’ une fois pour toutes. Vaincu et crucifié par ‘Crassus’, il revoit son fils ainsi que ‘Varinia’ s'échapper en sécurité en tant que citoyen libre.

Le film a été un énorme succès commercial, rapportant près de neuf fois ses coûts de production. Il a également été un succès critique, recevant six nominations aux Oscars notamment un pour la musique de film.

Le producteur Edward Lewis était depuis longtemps un fan de la musique d’Alex North et l'a recommandé très tôt dans le projet. De son côté, North était passionné par le film et a eu plus d'un an pour faire des recherches et écrire sa partition. À la lecture du scénario, il s'est aperçu qu'il y avait de nombreuses scènes où il n'y avait pas ou peu de dialogues. Il s'est donc inspiré du chef-d'œuvre de Prokofiev, Alexandre Nevsky (1938). Étant donné la portée épique du film. Il a compris qu'une section de cors massive était nécessaire pour évoquer les fanfares romaines, l'héroïsme de la lutte et la barbarie de la culture païenne. Il a donc employé plusieurs orchestres différents pour le film. Le premier ne comptait que 76 musiciens et soutenait la plupart des scènes du film. Il était plus exotique et dominé par des bois, des cors, des instruments ethniques rares et les percussions. Le second, quant à lui, était plus classique puisqu'il comprenait 26 violons, ce qui le portait à 102 musiciens. Et pour le titre principal et la conclusion du film, le nombre de musiciens passait à 120 !

Afin de recréer une authentique sensibilité romaine pré-chrétienne, North a choisi d'insuffler à son paysage sonore les auras exotiques de la flûte à bec israélienne, des crotales (un instrument employé dans les danses durant l’Antiquité), de la cithare grecque ancienne, d'un dulcimer, d'un luth, d'une guitare, d'une harpe, d'un marimba, des cloches de traîneau, un hautbois, une flûte, et bien d’autres instruments antiques, qui émettaient des sons conjoints des bois, de la mandoline et des percussions Pourtant, North restera fidèle à sa voix unique, une voix moderniste par ses dissonances et son absence de tonalité, tout en embrassant le passé par un sentiment : Celle de l'éternelle quête de liberté.

Sa partition utilise neuf thèmes et autres motifs. Le plus important est celui de notre héros, ‘Spartacus’. Son thème est atypique en ce sens qu'il n'émet pas la traditionnelle puissance héroïque hymnique normalement associée au protagoniste. Il est plutôt déterminé et volontaire, avec une noblesse réservée. Il dégage de la force, mais n'est pas grandiloquent. Les cordes et les cors du registre grave portent son articulation et, pour moi, North a créé le thème parfait pour ‘Spartacus’,

Parmi ceux-ci, il y a le thème de ‘Varinia’ est une légende, un thème qui résonnera à travers le temps, et je crois que c'est le meilleur thème jamais écrit par North. Il sert à la fois d'identité personnelle, mais aussi de thème amoureux. Porté par des cordes somptueuses et orné par des bois gentils, sa phrase A parle du désir d'amour, tandis que sa phrase B fleurie parle du ravissement de l'amour.

Et puis il y a aussi le thème de l'esclave offre une déclaration vraiment sinistre, qui évoque la dégradation, le labeur incessant et la souffrance des esclaves. Ce long thème ligné est introduit et agrémenté d'une myriade de percussions métalliques et traditionnelles. Les cordes (seulement l'alto, le violoncelle et la basse) portent le pathos du désespoir. Pourtant, on discerne dans ces notes une noblesse tangible, car North comprend le message de ‘Spartacus’, à savoir que la dignité humaine essentielle d'une personne ne peut être prise, mais doit au contraire être abandonnée.

Édité chez Decca Records, lors de la sortie du film (avec un superbe album photo du film), cette partition a été réédité à plusieurs reprises. Les dernières années, à la plus grande joie de nombreux BOphyles, de nombreux bonus ont été rajouté à des éditions CD comme celle en référence.

Alex North fut un pionnier qui a mené une nouvelle génération de compositeurs en apportant des méthodes de composition innovantes au cinéma. Il était un précurseur de ce que nous appelons aujourd'hui le modernisme. Ce style dynamique a été pleinement exposé dans cette partition, où il a associé les constructions traditionnelles de leitmotivs aux méthodes dissonantes et tonales de l'école moderniste. Il a parfaitement saisi la noblesse et l'esprit irrépressible de Spartacus, la cruauté et la menace de Rome, ainsi que l'amour entre ‘Spartacus’ et ‘Varinia’. On peut réellement affirmer qu’il a amélioré, enhardi et renforcé le récit de Kubrick, réalisant une synergie magistrale rarement réalisée au cinéma. Je pense que cette partition est l'une des meilleures jamais écrites, un témoignage du génie d'Alex North, et je vous recommande vivement d’acquérir cette Masterpiece dans votre collection.

FilmClassic Soundtrack


Melden Sie einen Fehler oder senden Sie uns zusätzliche Informationen!: Einloggen

 



Mehr