The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn


Sony Classical 10/24/2011 Download
Sony Classical 09/24/2011 CD (0886979758827)
Movie Film release: 2011
 

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# Track   Duration
1.The Adventures of Tintin3:04
2.Snowy’s Theme2:10
3.The Secret of the Scrolls3:13
4.Introducing the Thompsons and Snowy’s Chase4:08
5.Marlinspike Hall3:59
6.Escape from the Karaboudjan3:21
7.Sir Francis and the Unicorn5:05
8.Captain Haddock Takes the Oars2:17
9.Red Rackham’s Curse and the Treasure6:10
10.Capturing Mr. Silk2:58
11.The Flight to Bagghar3:33
12.The Milanese Nightingale1:30
13.Presenting Bianca Castafiore3:28
14.The Pursuit of the Falcon5:43
15.The Captain’s Counsel2:10
16.The Clash of the Cranes3:48
17.The Return to Marlinspike Hall and Finale5:51
18.The Adventure Continues2:58
 65:25
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The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn - 09/10 - Review of Citizen Cancre, submitted at (French)
La volonté de Steven Spielberg de réaliser une adaptation des aventures de Tintin est relativement ancienne. Elle date plus précisément de 1981, époque de la sortie des Aventuriers de l'Arche Perdue (premier volet de la saga Indiana Jones) que des critiques cinéma avaient rapproché du célèbre globe-trotter (ambiance, décors, costumes).

Intrigué, le réalisateur commande quelques albums en Français (alors même qu'il ne le lit pas) et tombe amoureux des dessins de Hergé. Il prend alors rapidement contact avec ce dernier qui voit en lui le seul réalisateur à même de mener à bien une adaptation cinématographique digne de ce nom, déçu qu'il était par les tentatives précédentes. Steven Spielberg a le feu vert. Mais les circonstances feront que le projet sera relayé au placard pendant presque trente ans. Il y a bien eu des négociations et des rumeurs, des noms ont filtré comme Jean-Pierre Jeunet ou Roman Polanski (!), en vain.

Finalement, c'est avec Peter Jackson, cinéaste auréolé de gloire après sa dantesque trilogie adaptée du Seigneur des Anneaux et son remake de King Kong, que Steven Spielberg se remet au projet Tintin. Surtout, le développement de la technique dite de motion capture (qui permet de capter les mouvements d'un acteur pour modifier numériquement son aspect physique), expérimentée avec succès pour le personnage de Gollum et popularisée par le Avatar de James Cameron en 2009, redonne espoir au célèbre réalisateur qui, depuis plusieurs années, s'interrogeait sur le design de son adaptation : comment concilier cinéma et le procédé de dessin dit de la 'ligne claire' instaurée par le regretté Hergé ? Cela semble dorénavant tout trouvé avec la 'MoCap' qui permet de respecter la patte du dessinateur (les gros nez, les couleurs) en conférant à l'ensemble un aspect photoréaliste (le grain de peau, les yeux, les cheveux) magnifié par la réalisation souvent irréprochable de Steven Spielberg. Bien sûr, ce dernier s'entoure de ses collaborateurs habituels, dont l'incontournable John Williams, qui signe la musique de ses films depuis 1974.

Qu'en est-il du résultat final ?

Pour le film, le bilan est d'une certaine manière plutôt mitigé, du moins dans l'accueil que le public a réservé à ce qui était sans doute une des grosses sorties cinéma de l'année 2011. Si on loue les qualités artistiques du film, d'une beauté visuelle renversante, les puristes pointeront du doigt un scénario maladroit (surtout dans sa deuxième partie) alors même que tout respire la volonté de bien faire. Ce Tintin reste, dans tous les cas, une oeuvre fidèle à l'esprit de Hergé jusqu'au bout des ongles (l'esprit n'implique pas l'histoire), un grand huit spectaculaire, un spectacle effréné multipliant les morceaux de bravoure à une vitesse ahurissante en même temps qu'elle est particulièrement respectueuse des personnages (mention spéciale à Tintin et Haddock bien sûr, brillamment interprétés par Jamie Bell et Andy Serkis).

C'est un peu comme si la boucle était bouclée : si Indiana Jones rendait en son temps un hommage initialement involontaire à Tintin, hommage qui s'est progressivement appuyé avec les années (les relations qu'entretiennent Indiana Jones avec son père dans La Dernière Croisade puis avec son fils dans Le Royaume du Crâne de Cristal ne sont pas sans évoquer légèrement celles de Tintin/Haddock), à n'en point douter que c'est maintenant Tintin qui rend hommage au célèbre aventurier.

Et c'est avec tous ces éléments en tête qu'il faut aborder le travail de John Williams sur le film de Steven Spielberg. L'alchimie entre les deux hommes est telle que les propos que l'on peut tenir sur le travail de l'un sont valables également pour l'autre. John Williams compose là une de ses partitions les plus réjouissantes depuis Harry Potter and the prisoner of Azkaban (2004) et Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull (2008). Une B.O. un peu 'old school' qui fait directement écho à ce qu'il a fait de meilleur dans les années 90 en terme d'action-aventure.

Renouant avec une approche thématique qui lui est chère et qu'il avait quelque peu délaissée au début des années 2000 (à l'exception des trois Harry Potter et de la prélogie Star Wars), le maestro délivre tout ce qui fait le charme d'une B.O. 'williamsienne' avec, en tête de liste, la pratique qui consiste à attribuer un motif musical pour chaque personnage et/ou élément important du film. Tintin, Milou, Haddock, les Dupondt, les méchants, François de Haddoque, la Licorne et ses parchemins... Tout ce petit monde a son petit air qui reste en tête et qu'il est possible de siffler dès que l'on a achevé l'écoute de l'album. Une véritable marque de fabrique du compositeur, tout simplement. Aussi, lire des critiques cinéma faisant état d'une B.O. décevante de laquelle ne se dégage aucun thème musical marquant sonne presque comme une injure.

Le CD s'ouvre sur la piste sobrement intitulée 'The Adventures Of Tintin' pour un générique d'ouverture rétro et jazzy qui donne lieu à un court-métrage animé en ombres chinoises évoquant furieusement celui du film Arrête-moi si tu peux (2002). Très rapidement et très subtilement, John Williams introduit le thème de Tintin au clavecin entre 0:34 et 0:38, et use des mêmes instruments pour ce morceau que pour le délirant 'The Knight Bus' (la scène du Magicobus) de l'album Harry Potter and the prisoner of Azkaban. D'emblée, le compositeur a instauré l'ambiance musicale fantasmée de l'Europe des années 40, à grand renfort d'accordéons et de trompettes, ambiance qui se prolongera dans le film (mais non dans l'album hélas) sur un petit air plein de charme et de nostalgie pour la scène où Milou surprend le pickpocket faire les poches des badauds durant le marché aux puces pendant que son maître se fait caricaturer par un artiste de rue à l'accent belge qui n'est autre que Hergé lui-même.

L'ouverture est osée et s'impose pourtant avec une logique implacable. Tintin n'est pas un héros américain. Il n'a pas de pouvoirs particuliers, n'est pas musclé ou beau. Tintin n'est pas le sexy Indiana Jones. Il n'a donc pas droit à un thème héroïque et grandiloquent, seulement à un 'petit' motif au premier abord discret, naïf et espiègle, à l'image d'un jeune homme certes candide mais confiant, confiance qui est bel et bien présente dans ce thème. Celui-ci ne bénéficie peut-être d'aucune piste dédiée mais il est là. Un thème qui est véritablement représentatif de l'essence même du personnage : on parle beaucoup de ses aventures mais on ne parle ni de lui ni de son passé. Ce n'est pas un hasard si tout ce qui se rapporte à lui s'appelle le plus souvent 'les aventures de Tintin' et non 'Tintin'. Ce qui compte ? Ce qu'il vit. Après tout, personne ne connaît ni son âge ni sa date de naissance. Tintin reste un mystère assez passionnant qui a fait couler beaucoup d'encre, et une décision de justice avait même sanctionné une pièce de théâtre qui tentait de narrer les origines du héros et ses relations avec ses parents (!).

Pour toutes ces multiples raisons, John Williams a adopté un motif passe-partout qu'il utilise à de nombreuses reprises et toujours avec une interprétation différente : ludique, feutrée, glorieuse, victorieuse... En cela, rien que pour cet élément, la B.O. de Tintin constitue une réussite indéniable mais nécessite, pour être considérée comme telle, de se pencher sur toutes les subtilités du CD. Une envie que l'auteur de ces lignes espère bien vous donner une fois que vous aurez achevé votre lecture !

Contrairement au thème de Tintin, la plupart des personnages et éléments du film ont droit à leurs thèmes respectifs dans des pistes dédiées, la plus évidente étant le Snowy's Theme (Milou s'appelle Snowy en Anglais, en référence à sa couleur neige ; notons que l'origine de ce nom proviendrait du surnom d'une certaine Marie-Louise, une amie d'enfance de Hergé) : un air vif, léger, velouté et enjoué aux piano, cordes et vents pour l'éternel compagnon de Tintin. Loin d'être un simple animal de compagnie, Milou est une personne à part entière dans le film. Il ne s'exprime pas par la parole mais comprend les choses beaucoup plus vite que son maître. Aussi, l'intrigue progresse souvent grâce à lui (il trouve le premier parchemin, il fait boire Haddock pour connaître l'histoire de la Licorne) et John Williams a parfaitement su retranscrire le caractère malicieux du valeureux chien qui reste cependant esclave de sa nature de canidé qui le pousse à courser les chats et à préférer s'attaquer aux sandwichs plutôt qu'assister son maître dans le besoin.

En tant que personnage principal, Milou bénéficie donc de beaucoup de scènes à lui, chacun de ses exploits et frasques étant accompagné par son leitmotiv. Sa scène emblématique est d'ailleurs sa course-poursuite pour rattraper les ravisseurs de Tintin qui vient d'être kidnappé. Le compositeur illustre l'urgence de la situation avec une interprétation plus dramatique et vive que jamais dans la deuxième partie de la quatrième piste du CD, 'Introducing the Thompsons and Snowy's Chase'.

Enfin, dernier thème particulièrement important (mais loin d'être le dernier du CD), celui du capitaine Haddock, objet principal de la huitième piste, 'Captain Haddock Takes The Oars'. Un vrai motif de vieux loup de mer qui semble 'sorti tout droit d'une bouteille de rhum'. Et pour cause, difficile à l'oreille de ne pas déceler le penchant alcoolique du personnage tant le motif musical qui lui est consacré évoque directement la boisson ! Mention spéciale au morceau 'The Flight To Bagghar', complètement fou et délirant, et sur lequel toute impasse est impossible !

Il serait possible de s'étendre plus largement sur tous les thèmes de l'album comme celui des Dupondt qui souligne l'incompétence des deux policiers (entendu dans 'Introducing the Thompsons and Snowy's Chase' et 'Capturing Mr. Silk'), celui de Sakharine qui matérialise la malveillance du personnage ou encore celui sombre et mystérieux des parchemins de la Licorne ('The Secrets Of The Scroll' qui rappelle beaucoup le thème de la Chambre des Secrets dans le deuxième film Harry Potter).

La B.O. de Tintin est aussi riche en pistes anthologiques que ne l'est le film qui demeure, quoi qu'on en dise, un spectacle tout simplement hallucinant grâce à une mise en scène virtuose. Outre le soin apporté aux détails (les décors, les personnages), Steven Spielberg s'amuse comme un enfant avec sa caméra qu'il place à des angles qui auraient été complètement impossibles si le métrage avait été réalisé en live. La musique de John Williams concrétise cette liberté totale d'action qu'a eue le célèbre réalisateur, surtout dans les scènes mouvementées qui font l'objet de six pistes impressionnantes.

'Escape From The Karaboudjan' inaugure la première véritable scène d'action de l'histoire. Comme son nom l'indique, Tintin et Haddock tentent de fuir le cargo qui les gardait prisonniers. En à peine plus de trois minutes, John Williams rappelle pas moins de cinq fois le thème de Tintin (0:12 - 0:49 - 1:00 - 1:23 - 2:19) et fait monter la pression comme jamais à partir de 1:50 pour atteindre son apogée à partir de 2:02 avec un déchaînement orchestral réjouissant. De l'action purement 'williamsienne' qui se conclut avec un bref rappel du thème du méchant : les héros sont peut-être sortis d'affaire mais ce n'est que temporaire, la menace plane toujours...

Dans l'ordre chronologique du film (et non de l'album), c'est 'The Flight To Bagghar' qui vient ensuite et que l'on a déjà évoqué rapidement. Il s'agit d'un des moments phares du film, le voyage en hydravion, qui met en avant la dépendance totale du capitaine Haddock à l'alcool : changements brusques et imprévisibles de rythme, plusieurs rappels du thème de Haddock, personnage qui part littéralement en vrille dans cette scène, tandis que Tintin (dont le thème est rapidement évoqué à 1:12 quand il expose son plan) tente tant bien que mal de maintenir l'appareil en vol malgré les intempéries et les maladresses de son compagnon de route. John Williams oriente clairement sa musique vers la comédie-action pour un passage qui constitue à lui tout seul un pur hommage à l'humour 'hergéen'. Dommage toutefois que la version figurant sur l'album soit amputée de pas moins de deux minutes par rapport à celle que l'on entend effectivement dans le film, un reproche qu'il est d'ailleurs possible de faire à plusieurs pistes du CD. Ce n'est qu'un point de détail, certes, mais l'auteur de ces lignes tenait à le signaler pour la forme.

Autre grand moment important du film, l'abordage de la Licorne par les pirates menés par Rackham Le Rouge. L'affrontement se divise en deux parties qui font l'objet de deux pistes distincts : la septième ('Sir Francis and the Unicorn') et la neuvième ('Red Rackham's Curse and the Treasure'). Outre la virtuosité de la réalisation pour cette bataille navale, John Williams en profite pour développer le thème de la Licorne couplé aux exploits de François de Haddoque, l'illustre aïeul du capitaine. Le résultat ? De l'action héroïque pur jus non stop. Si le morceau 'Sir Francis and the Unicorn' prend une bonne minute à démarrer, c'est la glorieuse reprise du thème de la Licorne qui déclenche le début des hostilités. A partie de 2:14, c'est presque trois minutes de musique d'action ininterrompue ! Le spectateur (pour le film) et l'auditeur (pour la musique) ne reprendront pas leur souffle avant.

Et quand bien même, cela repart de plus belle avec 'Red Rackham's Curse and the Treasure', même si cette piste est entrecoupée de passages relativement plus paisibles car relatifs à la découverte du contenu de la cale de la Licorne. C'est surtout le passage à partir de 2:20 qui est intéressant ici, et qui fera d'ailleurs l'objet d'une reprise 'concert' (appréciable en écoute seule donc) pour la dernière piste du CD, 'The Adventures Continues', que l'on devine être une composante du générique de fin. John Williams illustre à merveille l'excitation de ce duel de cape et d'épée à l'ancienne, en même temps qu'à l'écran la caméra de Spielberg tourne autour des deux adversaires. Une nouvelle séquence mise en scène avec brio qui rappelle que le duo Spielberg/Williams est une valeur sûre en terme de divertissement grand public.

L'action est encore mise en avant avec 'The Pursuit Of The Falcon'. Sans aucun doute la scène la plus spectaculaire de tout le métrage : une course-poursuite en moto avec side-car, jouissive et déjantée (à défaut d'être réaliste). Plus que jamais la musique de John Williams a des relents d'Indiana Jones ('Desert Chase' et 'Scherzo for Motorcycle and Orchestra' en tête) et d'Harry Potter. Haletant, le morceau l'est assurément. Jouissif, il l'est également. A cela faut-il ajouter son caractère varié et surprenant. S'ouvrant sur une reprise accélérée de la chanson de la Castafiore (qui est la piste qui précède sur le CD, 'Presenting Bianca Castafiore', avec la chanson 'je veux vivre' interprétée par Renée Fleming, et qui réserve une petite surprise à la fin), l'orchestre s'emballe, oscillant entre les flûtes légères exprimant la grâce du faucon (la mascotte du méchant), les violons stressants (pour la situation dramatique) et les cuivres oppressants (pour le danger environnant) à partir de 1:17. L'humour n'est pas en reste, notre trio de héros (Tintin, Haddock et Milou) risquant absolument le tout pour le tout pour récupérer les trois parchemins dont s'est emparé le faucon du bad guy. Pendant que la moto que Tintin conduit se disloque lentement (le side-car se détache avec Milou dedans) Haddock tente tant bien que mal de rester dans la course malgré les embûches (un torrent commence à inonder les rues de la ville, un tank surgit de nulle part). Certes, il s'agit là d'une séquence d'action proprement hollywoodienne et irréaliste... Mais bon sang, qu'est-ce que c'est bon ! Réalisé intégralement en plan-séquence (même si les raccords sont aisément décelables), ce moment fait un sacré effet sur grand écran. Là est l'occasion pour John Williams de faire quelques rappels du thème de Tintin, brièvement à 2:24 et 5:14, et de façon beaucoup plus évidente et héroïque à 4:17 (LE moment de bravoure du film).

Enfin, dernière scène d'action, le spectaculaire duel de grues entre Haddock et Sakharine avec The Clash Of The Cranes (qui fait directement écho au 'Desert Chase' de Raiders Of The Lost Ark) et qui reprend de manière plus mécanique la thématique pirate du duel Haddoque/Rackham entendue dans 'Sir Francis and the Unicorn' et 'Red Rackham's Curse and the Treasure', entrecoupée de reprises des différents thèmes pour chaque personnage (Milou à 0:44 - Haddock à 2:31 - Tintin à 3:08 - Tintin, Milou et les Dupondt à 2:37).

Cependant, la B.O. de Tintin n'est pas constituée que de musiques d'action-aventure. John Williams distille de véritables ambiances diverses et variées, spécialement 'Marlinspike Hall' et 'The Secret of the Scrolls' avec leurs forts accents de thriller. Ou encore 'The Milanese Nightingale' qui fait très soirée mondaine des années 20 pour l'apparition de la Castafiore .

En conclusion, que retenir de tout ce qui vient d'être dit ? Une B.O. généreuse à l'image du long-métrage qu'elle accompagne. The adventures of Tintin : the secret of the Unicorn ne sort jamais vraiment des sentiers battus, et John Williams se complaît dans le style qui l'a rendu si populaire. Il en résulte une oeuvre certainement moins inoubliable que d'autres, mais cela n'enlève rien à la très grande qualité de l'ensemble et à la richesse des thèmes créés. Du John Williams classique comme on aime et qu'on redemande. Espérons son retour pour le futur Tintin 2 !

A noter l'existence d'un album promotionnel vraisemblablement destiné au jury des Oscars de 2012, The Adventures Of Tintin : For Your Consideration, et à l'occasion desquels la B.O. de Tintin avait été nominée (c'est finalement celle de The Artist, de Ludovic Bource qui l'a emporté). Ce CD contient dans les grandes lignes des pistes similaires à celles de celui qui est analysé ici, à l'exception qu'il s'agit bel et bien cette fois des musiques telles qu'entendues dans le film, et non les versions dites 'concert'. L'album For Your Consideration contient notamment les versions complètes de 'The Fight To Bagghar' et du 'End Credits' ainsi qu'une piste complètement inédite, 'Capturing The Plane' qui reprend pas moins de six fois le motif de Tintin.
The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn - 09/10 - Review of Edmund Meinerts, submitted at (English)
I think it's fairly safe to say that The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn is the movie I've been anticipating the most this year - more even than the conclusion to the Harry Potter franchise. Part of this is to do with the fact that I grew up reading and loving Hergé's comics, as well as watching the Nelvana animated series (apparently there was an earlier series which was far worse and cheesier - this one is actually very faithful to the comics in terms of both story and animation style, often being panel-for-panel). Tintin is a reporter - not that he does much reporting, as he's usually too preoccupied going on some adventure or other, accompanied by his canine companion Milou (or Snowy in the translation) and the awesome Captain Haddock, creator of some of the best insults and exclamations ever penned ('Billions and millions of blue blistering barnacles!!!' is classic, and he's known to call those who invoke his ire 'australopithecus' or 'troglodyte'). Not only is the source material brilliant, however, but it's being adapted by some of my favorite Hollywood figures.

Steven Spielberg is also a fan of the comics, to such an extent that Tintin is part of the inspiration for the character of Indiana Jones. When I heard that he was the one helming the upcoming Tintin film, I was overjoyed - if there's one director who'd be able to do the series justice, it's him. And no George Lucas in sight to ruin things, either - Peter Jackson of Lord of the Rings fame is producing, bringing with him special effects crew extraordinaire WETA (as well as Andy Serkis to play Captain Haddock - nice bit of casting there!). And Steven Moffat, the genius behind the latest Doctor Who series, is part of the writing team. Last, and certainly not least: where there's Steven Spielberg, there's John Williams, the greatest film composer of our age. What an astonishing assembly of talent!

Every score that John Williams writes is becoming progressively more and more precious. It truly pains me to say it, but he's getting a little long in the tooth, and his composing activites have slowed down tremendously, with the only score released within the last six years being Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull in 2008. After such a long hiatus, expectations on him are staggeringly, almost impossibly high. So it is with enormous gladness (and, perhaps, a hint of relief) that I'm able to announce that John Williams is absolutely back, and has penned, if not a masterpiece, at the very least a fantastic score for Tintin - I cannot wait to hear how it works in context. The only way I could conceive of describing this album is with a cue-by-cue analysis, because every single track in this score contains, at the very least, an individual moment worth mentioning. Believe me when I say there isn't a dull moment to be heard.

The opening track will throw you for a loop. I'm not sure exactly what I was expecting when I spun this CD for the first time, but it definitely wasn't the progressive jazz number that hits you in 'The Adventures of Tintin'. Once you get over that initial shock, however, it's hard not to start snapping your fingers to the infectuous energy of this cue (though it's not as raucous as the 'Knight Bus' cue from Harry Potter and the Prisoner of Azkaban, thankfully); the only score of Williams' I can think of that sounds remotely similar (other, perhaps, than his really early 'Johnny Williams' swing scores of the 60s and early 70s) is Catch Me If You Can. Thematically, Williams is already hard at work, subtly integrating theme for Tintin into the harpsichord part at 0:34 and elsewhere.

After that invigorating burst of unfamiliarness, we're back in more familiar territory with 'Snowy's Theme', a delightful scherzo along the lines of his first two Harry Potter scores. The music leaps all around the orchestra, with dizzyingly rapid string, woodwind and piano runs all playing off each other. It's absolutely vintage John Williams. In 'The Secret of the Scrolls', we hear the theme representing the film's mystery aspects unveiled in full. It is introduced in classic building fashion, evoking the same feeling of building mystery as the famous 'The Map Room: Dawn' cue from Raiders of the Lost Ark, though it's a far lighter tone here.

'Introducing the Thompsons' provides a comedic interlude for Thompson ('with a P, as in pneumonia') and Thomson ('without a P, as in Venezuela'), twin buffoonish bowler-wearing detectives who provide more comic relief than they do sleuthing skills ('If you think we're going to tell you he's smuggling aircraft, you can forget it! Mum's the word, that's our motto!'). The theme, played on accordeon, clarinet and trombone over a lurching low piano rhythm, borders on Mickey-mousing, but it represents the characters exceedingly well. The 'Snowy's Chase' cue that follows continues in the same scherzo vein as the second track. Suspenseful underscore littered with more statements of the mystery theme occupies much of 'Marlinspike Hall', perhaps not the most engaging cue on the album - though the sheer quality of the writing makes it much more interesting than it could have been.

'Escape from the Karaboudjan' (Tintin buffs like myself might be scratching their heads that the story apparently leaps from Marlinspike to the Karaboudjan - either that, or the score is out of film order) is the first outright action track on the album, and it's abundantly clear that Williams has lost none of his touch in that arena either. I'd love to see the looks on the trumpet players' faces when they're handed parts that require them to play as many notes as humanly possible within a second (check out 0:38!). The adventure theme gets its first outright brass statements here, too, starting at 0:17. Seasoned Williams listeners will get a kick out of the bass drum hits followed by cymbal crashes (boom TSH) at the cue's climax.

The score's only choral moment opens 'Sir Francis and the Unicorn', giving way to a mystery theme crescendo that reaches its full glory at 1:35, complete with resounding timpani backing. A series of pulsating, interlocking string lines begins at 2:14 and occupies much of the rest of the cue (along with almost gratuitous use of the 'boom TSH'). A hint of Korngoldian flair is on display here, which is appropriate given the scene. Williams' endlessly creative instrumental use is on permanent display, extending to a menacing pipe organ in the background at the end of the cue - a humorous tip of the hat to Hans Zimmer's use of the instrument in recent seafaring adventures, perhaps?

Captain Haddock's theme is introduced in 'Haddock Takes the Oars', 'a theme that sounds like it's from the bottom of a bottle' to quote Steven Spielberg's liner note. It's an off-kilter waltz for bass woodwinds, used for comic effect in this cue. Hints of the Korngoldian writing from earlier give way to a memorable scherzo in 'Red Rackham's Curse and the Treasure', bursting into life at 2:24 with all the galloping fun of the similar 'Scherzo for Motorcycle and Orchestra' from Indiana Jones and the Last Crusade - it's full of call-and-response moments between the upper and lower ranges of the orchestra. An enormous statement of a singular Oriental-tinged brass theme at the end of that cue is a possible tip of the hat to Maurice Jarre's Lawrence of Arabia.

The lighter, jazz-laced tone from the beginning of the album returns in 'Capturing Mr. Silk', with more quotations of the Thompsons' theme bracketing some great clarinet and accordeon work reminiscent of The Terminal. 'The Flight to Bagghar' then provides the highlight of the album's lighter side, switching between straight action music and lurching statements of Haddock's theme - though in a way that allows everything to flow well. Perhaps here more so than in any other cue, the orchestra is really put through its paces. Then, out of nowhere, Michael Giacchino's Ratatouille is channeled in the brief but delightful 'The Milanese Nightingale', a jazzy cue absolutely saturated with Gallic stereotypes (though he brings things back on course with a fleeting statement of the mystery theme at the end).

'Presenting Bianca Castafiore' is a source-like cue that most film score listeners will want to skip. It includes snippets of Rossini and Gounod operatic arias, performed in an appropriately over-the-top fashion by Renée Fleming. The cue culminates with the shattering of glass - not exactly listenable, but anybody familiar with the comics will burst out laughing. It's pitch-perfect for the character, but it's admittedly out of place in the context of the rest of the score. Williams actually interpolates bits of the Rossini in the opening of 'The Pursuit of the Falcon', another top-notch action cue peppered with statements of the mystery and adventure themes. Haddock's theme, mainly comic relief up until now, is given enticing development (mirroring the character's) in 'The Captain's Counsel', morphing into a slower, nobler idea. 'The Clash of the Cranes' features a lurching timpani rhythm in its first minute to represent those cranes, before reverting to the lighter mode at the end with Tintin, Haddock and the Thompsons' motifs all making cameos.

'The Return to Marlinspike Hall and Finale' is surprisingly subdued underscore for a climax, but it does appropriately end the score proper with one last grandiose crescendo of the mystery theme. 'The Adventure Continues' is Williams' obligatory concert piece for Tintin, and it's an extension of the scherzo from 'Red Rackham's Curse and the Treasure' with not just one, but two trademark false endings! While it's a great cue and probably the album's best, one does wonder why it doesn't include any of the score's themes.

And that leads me to the only criticism I feel I can level against Williams here: he hasn't composed any knockout themes. Don't get me wrong; his attention to motivic detail is spectacular (for instance, Tintin's theme and the mystery theme are structurally similar, indicating that this is his story), but there isn't a Raider's March, a Hedwig's Theme, an instantly memorable idea that will go down in the annals of pop culture as synonymous with the concept - and this is the only thing holding him back from a perfect rating. This is very much the modern Williams at work, eschewing straightforward set-pieces and themes in favor of stupendously complicated, scene-specific writing that is perfectly synchronized to the film, abundant with personality and a technical marvel. The problem with this is that it might flit around a bit too much on album for some listeners. If you were to call this score million-dollar Mickey-mouse music, I'd disagree, but I would know where you're coming from.

That issue aside, however, Tintin is an awesome score. It is simply wonderful to hear the maestro back on the podium with material that sounds so fresh, invigorating and energetic. Multiple listens to this score will only increase your appreciation for it, as some of the less obvious thematic development becomes apparent. It may not be a classic, but it will entertain you from beginning to end, and that's more than enough for me. Let's hope that Spielberg's film manages to spawn a franchise, and that 'The Adventure Continues' for him, for the bequiffed reporter and for John Williams. Hats off, Maestro, and looking forward to hearing you in The War Horse!
The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn - 10/10 - Review of Mitchell Tijsen, submitted at (Dutch)
“What secrets do you hold...?”

Eindelijk is het dan zo ver, Kuifje!
Naar de film keek ik ontzettend uit, maar naar de muziek toch nog nét iets meer. De muziek is natuurlijk van maestro John Williams, waar Spielberg is kan je hem namelijk ook vinden. Zo ook in deze nieuwe film met nieuwe technieken die boven alles uitstijgen. De muziek stijgt ook in de film, het begint rustig en eindigt net zoals de film avontuurlijk. De nieuwe technieken in de film waren verbluffend, natuurlijk is het dan belangrijk dat de score zulke verbluffende situaties ondersteunt. De muziek was van het begin tot het einde perfect, ik kan niets anders zeggen dat Williams laat zien dat hij de beste componist is, hij blijft de godfather.

Track 1 is eigenlijk een verrassende track, het begint rustig net zoals Williams dit deed bij Catch me if you Can. Een goede manier om de score te openen en natuurlijk ook de film, want laten we niet vergeten dat dat begin zo mooi was vanwege de score. Veel elementen van Catch me if You can zitten er dus in dat eerste nummer van TinTin, het verveelt absoluut niet. Ook in de track Snowy kunnen we weer genieten van een subliem straaltje orkestraal werk. Het zit allemaal zo goed in elkaar (dat doet me denken aan die track: The Adventures of Matt, van Indiana Jones deel 5). Alleen is dit toch echt veel beter. Waarom het beter is kan ik niet zeggen, veel strijkers en de verschillende instrumenten die je hoort misschien? Ik denk eigenlijk dat het de piano is die de doorslag geeft, de piano maakt dit nummer echt af. Als een rode draad horen we de piano en zie ik de scéne terug uit de film. Ik plaats mezelf als het ware weer terug in de film en dan zie ik Snowy (Bobbie) lopen, geweldig!

Het avontuur begint eigenlijk pas echt bij “The Secrets of the Scrolls”, Williams laat horen dat hij nog steeds mysterieuze thema’s kan componeren. Het heeft wat weg van The Chamber of Secrets (Harry Potter deel 2) maar dat stoort me totaal niet. Het doet me er vaag aan denken, voor de rest is het gewoon 100% Kuifje wat we hier horen. Wanneer ik deze track hoor moet ik gelijk weer denken aan de film en dat is eigenlijk hetgeen wat een componist altijd moet bereiken wanneer hij/zij een score componeert. Het moet afzonderlijk van de film ook nog leuk zijn om naar te luisteren, het moet ervoor zorgen dat je terug denkt aan die film. Het valt me op dat Williams zich goed heeft ingelezen in de stripboeken van Kuifje, tenminste...dat denk ik. Hoe anders kan je zo’n perfecte sfeer creëren als deze. Hij weet precies de sfeer te weergeven van de tekenfilms (die ik met plezier opnieuw bekeken heb) en van de stripboeken. Natuurlijk horen we vaak een Frans tintje in de score, dit doet me soms denken aan zijn magnifieke score van The Terminal, maar opnieuw stoort dit me niet. Hij introduceert Jansen en Janssen op een grappige manier (net zoals in de film), de track van de Thompsons is dan ook erg goed.

Natuurlijk kan ik niet elke track benoemen, dat zou saai worden omdat elke track eigenlijk wel goed in elkaar zit. De orkestratie is perfect, wanneer je deze film hoort ga je terug naar de wereld van Kuifje! Toch springt er 1 track echt uit, dit is track 7: Sir Francis and the Unicorn!! Deze track is verbluffend en origineel, ik kan naar deze track blijven luisteren zonder dat het gaat vervelen.
Het begint duister met vervolgens een koor erbij (toen ik dit hoorde moest ik alleen maar luisteren naar de muziek, ik kon niets anders meer doen). Daarna kwam er een stukje terug van “The Secrets of the Scrolls”, erg goed dat Williams dit steeds terug brengt in verschillende tracks.
Tegenwoordig krijgen steeds meer films verschillende thema’s, ik vind het altijd geweldig wanneer er een thema constant wordt teruggebracht in verschillende vormen. Componisten zoals Zimmer en Powell doen dit gelukkig nog vaak, ook Williams blijft dit op een positieve manier doen. Rond de 2:10 minuten komt er een glorieus moment in de muziek (track 7), dan begint de actie! In de film was dit een geweldige scéne die ik niet snel zal vergeten. Het heeft te maken met de overgrootvader, Sir Francis Haddock (maar voor de mensen die de film nog niet hebben gezien zal ik niets meer verklappen). Deze track springt eruit door zijn originaliteit en door de verschillende melodieën die je steeds maar weer hoort. Ook komt het thema van “The Secrets of the Scrolls” steeds maar weer terug.
Je kan echt horen dat dit filmmuziek is, maar dan ook goede filmmuziek. Alles zit goed in elkaar, we horen vooral veel strijkers maar ook trompetten en af en toe komt zelfs de piano er tussen door. Ook het slagwerk speelt een grote rol (de pauken), die zorgen voor meer sensatie net zoals ze dat in de film deden.

Als ik wil kan ik een recensie schrijven van 10 bladzijdes maar dat bespaar ik jullie.
The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn is een geweldige score waar ik geen puntje kritiek over kan geven. Het zijn alleen maar complimenten en volgens mij heb ik die dan ook al heel veel gegeven. De score eindigt met een geweldige track die naar mijn mening er net zoals track 1 en 7 uitsprint op de score (in de film wat hij minder dominant). Je hoort deze track in de film, al is het niet vaak, maar wanneer je het hoort ruik je als het ware het avontuur. Op de score is het een geweldige afsluiter van een score vol spanning, avontuur en sensatie.

The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn neigt soms (vooral met tracks zoals track 18) naar de klassieke componisten zoals Beethoven. Daarom geef ik deze score een welverdiende 10. De film roept gewoon om goede muziek die de rollen van Kuifje, Bobbie en Haddock nog beter kan versterken, deze goede muziek is geschreven door niemand minder dan John Williams, hij laat zien dat zelfs een componist van bijna 80 jaar nog steeds originele muziek kan schrijven en mensen weet te raken met die muziek!
The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn - 08/10 - Review of Mattis B., submitted at (French)
The Adventures of Tintin aura été une longue, longue, longue attente. On avait envie de voir comment Steven Spielberg allait mettre en aventure le jeune reporter, et le résultat est à la hauteur des attentes. Tintin est embarqué dans une multitude de péripéties, toutes plus déjantées les unes que les autres, accompagné par son fidèle Capitaine Haddock. Haddock ne fume pas la pipe, mais rassurez-vous, il se rattrape sur l’alcool. On est bluffé par les images de synthèse qui semblent presque être réel. Je me souviens d’être tombé dans le panneau en voyant la bande d’annonce. On n’a pas le temps de souffler une seconde, on est balancé de tous les côtés avec des scènes d’actions dignes d’Indiana Jones et quelques bons moments comiques qui pimenteront le tout. Il y a aussi de superbes transitions dans le film qui vont nous captiver. Bref, je recommande à tout le monde ce film quel que soit les âges, vous serez quasiment sûr de passer un très bon moment, et cela vous (re)donnera peut-être envie de (re)lire les albums. Et que serait Steven Spielberg sans l’inimitable John Williams ? 23ème collaboration du duo réalisateur-compositeur qui nous ont offert de véritables chefs-d’œuvre (Les Dents de la Mer, E.T., Jurassic Park, Liste de Schindler, etc. etc. etc...). Comme toujours, la musique de John Williams est d’une qualité irréprochable avec un orchestre en pleine forme et des idées qui jaillissent de toutes parts. The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn se révèle être une très bonne partition symphonique qui se rattache à l’aire du temps de ce film.

'Attention, certaines scènes de ce film vont être brièvement citées dans la suite de cette critique, néanmoins sans dévoiler l’intrigue de l’histoire.'

La première piste, 'The Adventures of Tintin' accompagne le générique animé du film de façon joyeuse avec de sympathiques instruments à vents (notamment la clarinette). Pas de thèmes méconnaissables pour l'instant, mais une bonne mise en jambe de ce qui nous attend par la suite.

Ce qui est impressionnant dans cette B.O., c’est le nombre de thème. Milou a évidemment son propre motif que l’on pourra entendre dans 'Snowy’s Theme'. A certains moments, des violons aigus et saccadés vont apparaître brusquement, ce que je suppose être le thème du chien. 'The Secret of the Scrolls' nous présente le thème de la Licorne, un thème lent et énigmatique accentuant les mystères portés sur le bateau. Le thème de M. Dupond et M. Dupont apparaitra au début de 'Introducing the Thompsons and Snowy’s Chase'. Ce motif de 4 notes ascendants souligne le côté décalé des deux hommes avec brillo.

Après un mystérieux 'Marlinspike Hall', l’action repart avec 'Escape from the Karaboudjan' où l’on entendra un nouveau thème joué à la trompette consacré sans doute à Tintin. Puis l’on pourra réentendre le thème de la Licorne dans l’introduction de 'Sir Francis and the Unicorn', morceau qui deviendra plus actif à mi-parcourt, alors que les cordes deviennent plus agressives et les percussions plus appuyées.

Le thème du Capitaine Haddock coïncide au côté naïf du personnage avec ses cuivres graves et amusants rendant le tout un peu clownesque. On pourra entendre pour la première fois ce thème dans 'Captain Haddock Takes the Oars'. Retour aux choses sérieuses sur 'Red Rackham’s Curse and the Treasure' qui se retrouve secoué par de robustes élans orchestraux reprenant encore un nouveau thème d’aventure à partir de 2 : 25. Suivra ensuite un plutôt sympathique 'Capturing Mr. Silk' et un énergique The Flight to Bagghar.

'The Milanese Nightingale' et 'Presenting Bianca Castafiore' sont tous deux des morceaux dédiés à la Castafiore. Le premier introduit en quelque sorte son spectacle jusqu’à ce qu’elle commence à chanter sur un air d’opéra dans le deuxième morceau de manière ironique. 'The Pursuit of the Falcon' reprend rapidement l’air de Castafiore avant de se changer en un robuste morceau d’action virevoltant aux cuivres pétaradants. On remarquera le thème d’aventure qui refera surface vers la fin du morceau. On s’accorde enfin une pause repos avec 'The Captain’s Counsel' à l’aspect mélancolique, alors que tout semble perdu. Mais ce moment de détente va vite disparaitre avec le mouvementé 'The Clash of the Cranes' qui correspond à la bataille finale. L’orchestre se fait plus menaçant avec des cuivres tonitruants et des violons toujours aussi agités.

'The Return to Marlinspike Hall and Finale' se veut plus mystérieux alors que l’aventure semble toucher à sa fin. Les cordes jouent plus aigus ce qui rend la scène d’avantage énigmatique. A mesure que le morceau avance, le ton devient plus grave, plus ample pour se terminer magnifiquement. 'The Adventure Continues' clôt l’album en reprenant le thème de Tintin avec énergie. Les violons ne semblent jamais faiblir dans ce morceau entraînant. Au moment où l’on croit que la musique se termine, on a une reprise orchestrale comme pour nous dire que l’aventure continue.

John Williams prouve avec ce score qu’il n’a rien perdu de son génie. La musique prendra parfois la tournure d’un Harry Potter et la puissance d'un Indiana Jones pour notre plus grand plaisir. Les thèmes sont très attachants, même si l'on regrette que le thème de Tintin soit aussi simple et qu’il passe finalement presque inaperçu à l’écran. On aurait préféré quelque chose de plus mémorable à la Indiana Jones. Il est vrai qu’on ne ressort pas du film en fredonnant la musique contrairement à d’autres films. Ce n’est donc pas THE score of Williams, mais on a quelque chose de bien sympathique correspondant à l’ambiance du film et qui raviront les fans du compositeur.
The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn - 10/10 - Review of Sander Neyt, submitted at (Dutch)
Tintin: There's a clue to another treasure. How's your thirst for adventure, Captain?
Captain Haddock: Unquenchable, Tintin.

Tintin, bij ons beter bekend als Kuifje, is een echt Belgisch erfgoed. Daarom schrok ik er ook van dat de twee meest geniale regisseurs die Hollywood kent, de stripboeken van Hergé onder de loep nemen, om er een prachtige film van te maken.

Ik heb het natuurlijk of Steven Spielberg en Peter Jackson. Ook al is Jackson gedegradeerd tot producent, het is wel degelijk hun film.
Waar je de naam Spielberg hoort, denk je natuurlijk automatisch aan de naam John Williams. De man die de ongekroonde koning is van de filmmuziek. Een meester in de thematiek, een meester in alles wat met filmmuziek heeft te maken. Lang hebben we achter een nieuwe score van de meestercomponist moeten wachten. Het was alweer geleden van “Indiana Jones and the kingdom of the crystal skull.” Ik moet eerlijkheidshalve bekennen, ik heb deze score niet direct durven kopen. Ik was namelijk niet te spreken over die score. Maar toen ik de eerste stukken van deze score hoorde op Youtube, was ik verkocht. De score is niet alleen schitterend, het is alweer een meesterwerk van Williams. Die nog eens laat zien, dat hij en hij alleen de koning is in de filmmuziek.
De muziek die Williams hier aflevert is het beste van het jaar 2011. De score zit geweldig in elkaar. En natuurlijk krijgt elk personage een thema, zoals we dat gewoon zijn van Williams.

Het eerste thema dat je te horen krijgt is dat van Tintin zelf. Het doet mij denken aan zijn vorig werk voor “The Terminal” en “Catch me if you can”. Het is een jazz track, gespeeld door een kleinschalig orkest. Maar de kracht boet niet in. Het is een ijzersterke track, die een hele dag in je hoofd blijft spoken.

Natuurlijk mag Snowy niet ontbreken in de film en op de score. Het tweede thema dat geïntroduceerd wordt in de score is dat van Snowy. Het is speels en energiek thema gespeeld op strijkers. Ook de piano komt stijlvol tot zijn recht in het midden van de track.

Een derde thema werd geschreven voor the Thompsons. Het wordt bespeeld door twee instrumenten, een kleine tuba en de accordeon. Het is een kleinschalig thema, dat maar een paar keer op de score voorkomt, maar het is één van de betere thema’s van de score. Het thema luistert lekker weg.

Ook captain Haddock krijgt zijn eigen thema, dat is te horen in “Captian Haddock Takes The Oars”. Het is een komisch thema, dat perfect het karakter van de kapitein neerzet. Er komt zelfs een verwijzing naar zijn verleden wanneer omstreeks 0,36 seconden een soort ‘piratenmuziek’ komt opzetten dat vergelijkbaar is met de muziek dat Williams schreef voor Hook.

Naast de thema’s voor de personages krijgt ook het onderwerp van de film een thema. Net zoals de kunstvoorwerpen bij Indiana Jones een thema kregen, zo krijgt ook de Unicorn een thema. Het is voor het eerst te horen in “The Secret Of The Scrolls”, dit is voor mij het beste thema van de score. Het is mysterieus, en beschrijft perfect de mysterieuze sfeer dat wordt gevormd rond de maquette van de Unicorn.
Dit waren de voornaamste thema’s die in verschillende tracks opduiken. Maar toch ga ik nog twee tracks beschrijven. Want die behoren tot de meest geweldige muziek dat ooit werd geschreven.

Het eerste is “Sir Francis and the Unicorn”. Zonder twijfel het beste muziekstuk op deze score. De opbouw is geweldig. Eerst hoor je zachte strijkers, met daarboven op een vrouwenkoor waarvan je kippenvel krijgt. Er is nog even een spanningsopbouw, en dan wordt het thema van de Unicorn herhaald. Eerste zacht, maar steeds harder en harder, en wanneer het thema op zijn hoogtepunt komt, dan besef je pas dat Williams hier echt een meesterwerk heeft afgeleverd. Maar de track is nog niet gedaan. Na nog een kleine zachte herhaling van het thema van de Unicorn, komt de actie. In de film wordt dit gespeeld bij een piratenscène. En de muziek werkt perfect bij de film. Dit is actie zoals geen enkele componist hem kan afleveren, zelfs Zimmer niet.

De laatste track die ik wil bespreken is de laatste track: “The Adventure Continues”. Dit is een geweldige track, en een geweldige afsluiter van een geweldige score. De strijkers spelen prachtig, en razendsnel. Soms heb ik medelijden met de vele violisten die meespelen in het orkest van deze score. Williams gebruikt ze best veel, en laat ze niet razendsnel spelen. De melodie van deze track is ijzersterk, en een vergelijking met grootmeesters als Beethoven is hier meer dan op zijn plaats.
Conclusie:

Na een afwezigheid van drie jaar was het tijd voor een comback voor Williams. En wat voor één! Hij bewijst alweer eens dat hij de heer en meester is van de filmmuziek. Dit is een must have voor iedere zelf respecterende filmmuziek fan. Ik beloon deze score met een dikke 10!

The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn - 09/10 - Review of Kristof Janssens, submitted at (Dutch)
Op pensioen gaan, laat Steven Spielberg duidelijk aan zich voorbij gaan. Het mocht dan wel geleden zijn van “Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull” (2008) vooraleer hij zelf nog eens op de regiestoel zat, stil zitten heeft de Amerikaan alleszins niet gedaan. Zo fungeerde Spielberg als producer voor films als ‘Transformers' en ‘True Grit’ en werkte hij natuurlijk aan het eerste luik van de “3D motion capture” Kuifje-trilogie.

Dat de film een immens succes ging/zal worden, stond in de sterren geschreven, net zoals we konden vermoeden dat John Williams, die in februari tachtig wordt, de score ging schrijven. Zijn vorig werk dateert van 2008 en dus zijn de verwachtingen hoog gespannen. Alleszins is Williams weer in topvorm aangezien hij eveneens werkt aan de filmmuziek voor andere Spielbergfilms die in 2012 de cinemazalen zullen veroveren (met name ‘War Horse en ‘Lincoln’).

Conrad Pope, één van de orkestrators van deze score, gaf in september 2009 reeds aan dat de score voor TinTin een classic zou worden. We kunnen alleen maar vaststellen dat dé grootmeester weldegelijk het weer voor elkaar heeft gebracht.

De opzweperige openingstrack is al meteen een schot in de roos en omvat een prachtige combinatie van onder meer accordeon, clarinet en klavecimbel. Hoe kan je een score beter laten aanvangen dan op deze manier?

De score loopt als een trein waardoor van verveling dan ook geen minuut sprake kan zijn. Het tweede thema is gewijd aan Kuifje’s hond Bobbie (oftwel ‘Snowy’). Zo intelligent dat de hond is, zo intelligent zit deze track ook muzikaal in elkaar: strakke strijkpartijen, gecombineerd met snelle pianostukjes (gespeeld door Gloria Cheng) en harp. “Snowy’s theme” is dan ook het perfecte ‘anthem” voor een kwispelstaartende hond.

Na twee opgewekte tracks krijgen we het iets rustigere ‘The Secret Of The Scrolls’. Een ietwat donkere track met her en der toch nog kort een vrolijke noot.

The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn is erg gevarieerd. Terwijl de eerste tracks te vergelijken zijn met Williams’ muziek voor The Terminal, wordt de score naar het midden toe almaar krachtdadiger en grootser met tracks als 'Sir Francis and the Unicorn'. Tijdens de intro van de track krijgen we zelfs kort een koor te horen. Iets wat we alleen maar kunnen toejuichen.

Na het overwegend rustige ‘Marlinspike Hall’ volgen enkele tracks à la Indiana Jones en Jurassic Park waarbij koperblazers en donkere strijkpartijen elkaar aflossen. Vervolgens serveert de componist ons een bloedmooi walsje op een heerlijk bedje van strijkers en prachtige accordeonstukken. Puur genieten.

De operazangeres Bianca Castafiore mag niet ontbreken in een Kuifjefilm en dat doet ze ook niet op de score. Na een korte flart uit Rossini’s “Il Barbiere di Siviglia – Cavatina: Une Voce Poco FA” krijgen we (hoe kan het ook anders) een drie minuten durend operastuk met alles erop en eraan. De nabijstaande glazen moesten het bij de hoogste noten wel begeven, wat bij het beluisteren van deze score uiteraard voor een grappig tussendoortje zorgt.

John Williams heeft alweer een meesterwerkje afgeleverd. The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn is ongetwijfeld één van de topscores van het jaar en zeker een goeie worp naar een 46ste oscarnominatie. Wie weet wordt het record van Alfred Newman (45 nominaties) dan toch nog gebroken...
The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn - 10/10 - Review of Thomas-Jeremy Visser, submitted at (Dutch)
Na een behoorlijke tijd rust is hij ineens terug. Ik heb het niet over mijn eigen terugkeer op deze site, maar over de meastro himself: John Williams. Na een zeer fijne score voor een verschrikkelijke film (Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull) werd het weer even stil rondom de ongekroonde koning van de filmmuziek. Ja, hier en daar wat geruchten over een rentree in de Potter-serie en een hele zooi aan geremasterd werk en de zoveelste Star-Wars box. Maar nu is de man dan eindelijk terug met nieuw werk, ditmaal voor Steven Spielbergs nieuwe paradepaardje Tin-Tin, maar ik denk dat ik op een Belgische site gerust Kuifje mag zeggen.

Om met de deur in huis te vallen: het was het wachten waard. Williams is op leeftijd maar laat met Kuifje horen nog steeds de magie in zijn vingers te hebben. Kuifje is een meesterwerk dat twee zeer geliefde stijlen van de man bijeenbrengen. Aan de ene kant heb je die orkestrale pracht en praal, die door pauken opgestuwde muziek zoals we dat in Star Wars en Indiana Jones zo goed kunnen horen, en anderzijds is er die heerlijke, gemoedelijke jazzstijl die we hoorden in iets kleinere meesterwerken zoals The Terminal en Catch me If you Can. Op fenomenale wijze brengt Williams die samen, en brengt hij ons een werk dat ons nog lang zal heugen.

Thematisch is de score zo subliem als altijd. Er is aan de ene kant het meeslepende, avontuurlijke hoofdthema zoals alleen Williams dit kan maken, aan de andere kant heb je het wat emotionelere thema, ditmaal geschreven voor hond Snowy. Beide thema’s zijn zeer sterk en worden zoals we van Williams gewend zijn ingezet op precies de juiste momenten. Maar wat Kuifje echt zo sterk maakt is de ronduit fantastische instrumentkeuze.

Waar dit bij The Kingdom of the Crystall Skull soms ietwat eentonig was (bijna ieder actiestuk leek op elkaar) verveelt Kuifje geen moment. Niets sinds Jurassic Park is er zoveel te ontdekken op een score van Williams: tussen de zeer sterke actiestukken in horen we ineens een wervelende piano, klarinetten steken soms ineens de kop op als we in ruststand zitten, en de piano die we eerst hoorden spelen brengt ons dan ineens weer terug op twee tonen met een accordeon op de achtergrond. Het is een grote ontdekkingstocht, maar ook een feest van erkenning: want we herkennen duidelijk de hand van Williams. De bas uit Catch me If you Can, de myterieuze, lome blazers uit Indiana Jones, de strijkers uit Harry Potter, de thematieke rijkheid van Star Wars: Kuifje combineert het beste van Williams.

Track voor track bespreken, wat velen gelukkig doen bij dit soort fenomenale scores, is voor mij dan ook zinloos, wat werkelijk iedere track is uniek, sterk en subtiel. De combinatie tussen Williams’ talenten om instrumentaal zo af te wisselen, zulke sterke thema’s te schrijven en om deze talenten op elkaar af te stemmen zijn de werkelijke redenen waarom hij tot op de dag van vandaag ’s werelds meest geliefde filmcomponist is. Niemand kan het zoals hij, en dat laat hij met (vooruit hier komt de volledige titel) The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn nogmaals horen. Niets dan lof voor Williams, die op zeer hoge leeftijd een van de sterkste scores uit zijn toch al indrukwekkende ouvre brengt.
The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn - 09/10 - Review of Javier Madariaga, submitted at (Spanish)
'Un Regreso debil, PERO NO MALO'
Por JAMO

Al fin!... John Williams Regresa a las Scores con The Adventures of TinTin: The Secret of the Unicorn Soundtrack, pero...¿lo hace de la manera mas optima?...segun yo...mas o menos. Pero antes de dar mis esplicaciones quiero recoredar que esta critica es imparcial y que es solo mi humilde opinion.

Ahora, vamos al grano, ¿porque Johny Williams no volvio de la forma adecuada?... es porque muchos esperabamos un regreso glorioso y trascendente, ya que, cuatro años de ausencia amerita un gran rearse. Comencemos con lo que mas molesta a otros criticos, El Tema Principal; Williams siempre se ha caracterizado por tener un tema principal para cada cinta a la cual el realiza el Score, y en este Score el tema principal no es muy adecuado me parece. El tema principal es poco expresivo hablando sobre de que se trata la pelicula; comienza con una pieza de jazz (algo en que John es maravilloso) estrambotica y percutiva y luego vamos a pasar a algo como un llamado de atención en el cual John da algunas pistas de la Historia.
Otra debilidad de John en este Score es la atención, por decir así. Williams hace que se pierda la atencion en unos momentos y en otros pone tención, pero esa tención se pierde si sigues escuchando. Tambien la falta de reconocimento 'Williamsliano' es una debilidad que segun yo, influyo mucho en la aceptación auditiva; Williams no compuso temas potentes y reconicibles como La Marcha Imperial o Hedwig's Theme (exeptuando talvez a el tema de Aventura/Peligro), sino que creo temas especiales y literales para cada parte de la pelicula, pero no es un problema si entiendes que es lo que expresa y sientes la música.
Hay dos temas en especial que he visto que han sido basureados por otros auditores de Scores, me refiero a 'The Milanese Nghtinglae' y 'Presenting Bianca Castafiore'; el primer tema ha sido criticado por ser 'estereotipador' en relacion a la música Galica y por su acercamiento a los temas de Michael Giachinno para 'Ratatouile', pero me parece que es un error criticarlos de esa forma, ya que es algo usado desde hace decadas. El otro tema es una adaptación de un tema de la obra 'Romeo y Julieta' de Gournot, en especifico 'Je Veux Vivre', interpretado magnificamente por la soprano estadounidense Reneé Fleming. Este tema ha sido clasificado como 'algo que aburrira y hara saltar el tema a los auditores' debido a que es opera y es demasiado dramatico; bueno yo pienso que aquel que entienda la belleza de la opera clásica le gustra este tema y se reira mucho con un final caricaturesco, con el tono altisimo de la soprano quebrando unas copas, ventanales y murallas (cosa que tambien ha sido criticada).

No voy a especificar en cada tema, ya que quiero que saquen sus porpias concluciones del cada pieza, pero en concreto la música es hermosa, coherente y inspiradora, cosa que haga que el Score es bueno en estetica, pero no en fachada, por así decirlo.
Espero que le haya gustado mi critica y recuersdo que es solo mi humilde opinion. Si debiera ponerle una nota al Score, de 1 a 10, mi calificación sería: 8.5

JAMO.........
The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn - 10/10 - Review of Maurits Petri, submitted at (Dutch)
John Williams is een genie. John Williams is zonder enige twijfel de Beethoven van onze tijd. Lange tijd hoorden we niets van de componist. Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull was een van zijn laatste projecten. Gelukkig keert Williams magnifiek terug op een manier die ons nog lang zal heugen. Want met The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn levert hij een waar meesterwerk af. Een soundtrack die je meevoert langs de beste muziek die John Williams kan produceren. Een soundtrack die ons terug brengt naar de gouden tijden van Star Wars, van Jurassic Park en Harry Potter.

Het is onvoorstelbaar hoe John Williams zijn eerste computeranimatie film gestalte geeft. De introductietrack 'The Adventures of Tintin' is een heerlijk jazzy nummer, met gave blazers en een accordeon. Het swingt werkelijk de pan uit. En zoals alleen Williams dat kan een sublieme overgang naar het serieuzere gedeelte. 'Snowy’s Theme', met daarin het veelbelovende hoofdthema van Kuifje. Opvallend is dat de maestro na jaren weer de piano inzet. En dat werkt verbluffend, helemaal in combinatie met het orkest. Wat ook opvalt is de manier waarom Williams de muziek iets cartoonesk meegeeft, zonder het teveel uit de bocht laten schieten. Ten aller tijden blijven de lijnen en thema´s duidelijk.

En zo blijkt dat er na slechts enkele tracks superlatieven tekort schieten. Helemaal wanneer de track 'Sir Francis and the Unicorn' begint. Hier trekt Williams alles uit de kast, een koor en waanzinnige thematiek wat hier en daar erg tegen Star Wars aanleunt. Zo komen er fragmenten van het Droid-thema (vanaf 2:15) langs. De alom geprezen schellende trompetten, ongekend goede percussie en een stampend thema wat drielaags kippenvel veroorzaakt. De prachtige opera van Bianca Castafiore (de Milanese Nachtegaal) in de vijftiende track zorgt ervoor dat je deze score het cijfer 12 zou willen toekennen.

Gedurende de daarop volgende tracks bevestigt Williams des te meer zijn genialiteit. Hier kan geen andere componist tegenop. Want wie is het wel eens gelukt een soundtrack te produceren die geen seconde verveelt? Met verbluffende thematiek, een instrumentatie om je vingers bij af te likken en een orkest die de sterren van de hemel speelt levert John Williams een Oscarwaardige score af. Het tappen uit Star Wars, The Terminal en vele andere soundtracks van Williams is ditmaal niet onverdienstelijk. Helemaal niet door de toevoeging van episch pianospel en heerlijke jazz-klanken. Een soundtrack die we nodig hadden, een soundtrack waar we te lang op hebben moeten wachten (ruim 3 jaar!). Alleen een cultuurbarbaar zou deze soundtrack niet in de kast hebben staan. De beste score van 2011!
The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn - 09/10 - Review of Nicolas Szafranski, submitted at (French)
John Williams signe ici son grand retour, son dernier travail de compositeur remontant à 2008 avec Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull. Et quelle retour ! Parsemé de couleurs musicales diverses et variés, The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn est un vrai ravissement. Ici, le compositeur signe des thèmes aux influences sonores aussi bigarrées que les personnages qu'ils illustrent (mention spéciale à la marche débonnaire des Dupont-Dupond, Introducing The Thompsons, aux accords calquées sur celle de Dark Vador dans Star Wars). Une diversité illustrée par la piste d'ouverture (rappelant le thème de Catch Me If You Can), au motifs rétro absolument délicieux.

Les morceaux de bravoures ne sont pas en reste, profitant également de l’éclectisme offert par John Williams. Entre le rythme échevelé de The Pursuit Of The Falcon, celui, plus heurté, de The Clash Of The Cranes, et l'ambiance éthylique qui baigne The Flight To Bagghar, le score se part d'une très belle efficacité qui n'est jamais prise en défaut, nous offrant des expériences rythmiques à chaque fois différentes. Il est cependant regrettable qu'il n'y ai pas de thèmes réellement fédérateurs, comme c'est le cas dans les grandes partitions d'aventure du bonhomme.

Mais même si John Williams n'offre pas un grand thème, son efficacité et son talent lui permettent de prouver qu'à 78 ans, il a encore bon pied et bonne oreille.

The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn - 08/10 - Review of Jeroen Bakker, submitted at (Dutch)
Song: Presenting Bianca Castafiore

Voor zij die het willen weten; de opera van Catafiore is;

Air de Bijoux uit de opera Faust van Charles Gounold. Er bestaat een Nederlandse vertaling van Jan Spierdijk die in de Kuifje albums word geciteerd.
Oscars: Best Original Score (Nominee)

Other releases of The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn (2011):

Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn, The (2011)
Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn, The (2011)
Adventures Of Tintin: The Secret Of The Unicorn, The (2018)
Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn, The (2011)


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