J'ai tué Raspoutine
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| # | Track | Duration | |
|---|---|---|---|
| 1. | Générique (début) | 1:43 | |
| 2. | Orgie I (scène de la coupe) | 2:01 | |
| 3. | Chanson tzigane | 2:04 | |
| 4. | Orgie II (Danse Macha) | 0:53 | |
| 5. | Thème de l'inquiétude | 2:33 | |
| 6. | Assassinat de Raspoutine | 1:24 | |
| 7. | Promenade Macha-Felix | 2:57 | |
| 8. | Pauvre cœur | 1:37 | |
| 9. | Danse Mounia | 0:44 | |
| 10. | Danse tartare | 0:27 | |
| 11. | Orgie III (Macha et les Filles) | 1:29 | |
| 12. | Félix cherche Raspoutine | 0:38 | |
| 13. | One step 1914 | 2:31 | |
| 14. | Orgie IV (Macha - Raspoutine) | 1:21 | |
| 15. | Générique (fin) | 3:11 | |
| 25:33 |
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Disparu il y a tout juste vingt ans, André Hossein connut un certain succès avec le thème entêtant de J'ai tué Raspoutine, le quatrième de ses six films avec son fils, Robert Hossein (Les Yeux cernés, Le Vampire de Düsseldorf, Point de chute, Les Misérables). Sa filmographie assez succincte est marquée par ses rencontres avec Frédéric Dard (Gestapo contre X), Edmond T. Gréville (Les Menteurs), Pierre Gaspard-Huit (Gilbraltar, Shéhérazade) ou encore Gilles Grangier (Train d'enfer). Pour ce film tiré de l'œuvre du prince Youssoupoff, André Hossein utilise une méthode simple mais redoutable d'efficacité dans l'identification des personnages et de leur obsession : le thème et ses variations. Le recours au folklore et à la liturgie russe s'intègre savamment dans une structure orchestrale de nature romantique qui séduit par son amplitude harmonique et son souffle rhapsodique. La sobriété souveraine de ce brillant exercice de style renoue joliment avec les liens naturels qui unissent la musique russe et la musique française, l'assimilation de l'une s'opérant sans que la personnalité de l'autre ne s'évanouisse. Une belle et noble musique de film à redécouvrir. --Jean-Christophe Arlon
Disparu il y a tout juste vingt ans, André Hossein connut un certain succès avec le thème entêtant de J'ai tué Raspoutine, le quatrième de ses six films avec son fils, Robert Hossein (Les Yeux cernés, Le Vampire de Düsseldorf, Point de chute, Les Misérables). Sa filmographie assez succincte est marquée par ses rencontres avec Frédéric Dard (Gestapo contre X), Edmond T. Gréville (Les Menteurs), Pierre Gaspard-Huit (Gilbraltar, Shéhérazade) ou encore Gilles Grangier (Train d'enfer). Pour ce film tiré de l'œuvre du prince Youssoupoff, André Hossein utilise une méthode simple mais redoutable d'efficacité dans l'identification des personnages et de leur obsession : le thème et ses variations. Le recours au folklore et à la liturgie russe s'intègre savamment dans une structure orchestrale de nature romantique qui séduit par son amplitude harmonique et son souffle rhapsodique. La sobriété souveraine de ce brillant exercice de style renoue joliment avec les liens naturels qui unissent la musique russe et la musique française, l'assimilation de l'une s'opérant sans que la personnalité de l'autre ne s'évanouisse. Une belle et noble musique de film à redécouvrir. --Jean-Christophe Arlon
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