Deepwater Horizon


Warner Bros. Records 23/09/2016 Téléchargement
Film Sortie du film: 2016
 

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# Track Artiste/Compositeur Duration
1.Taming The Dinosaurs4:12
2.The Rig4:49
3.The Monster3:01
4.Hope Is Not A Tactic3:54
5.Negative Pressure Test4:57
6.Well From Hell4:35
7.Cut The Pipe5:34
8.Mud5:19
9.Stop The Crane2:03
10.Fire On The Rig3:16
11.Burn Or Jump5:09
12.Roll Call7:44
13.Home3:12
14.Take Me DownGary Clark, Jr.4:48
 62:33
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Deepwater Horizon - 07/10 - Critique de Damien , ajouté le (Français)
Il y a deux Steve Jablonsky. Le premier, c'est celui qui adore faire dans le grandiose, l'épique, et qui marche fièrement dans les pas de son mentor Hans Zimmer, faisant perdurer le genre que ce dernier s'était approprié au début des années 2000 avec The Last Samurai, King Arthur, Pearl Harbor ou encore Spirit: Stallion of the Cimarron. Ce Jablonsky-là, c'est celui de 'Transformers' ou des 'Ninja Turtles 2: Out of the Shadows': il n'a pas peur d'en mettre plein la vue et de charger sa partition de testostérone très thématique.

Le second Steve Jablonsky, lui, cherche à tisser une ambiance particulière dans son film plutôt que livrer un nouvel album de musique relativement indépendante du film. Ce Jablonsky expert en sound-design, c'est celui de 'Pain & Gain', 'Gangster Squad' ou 'The Island'.

Le réalisateur Peter Berg était parvenu à trouver un relatif équilibre entre les deux facettes du compositeur sur 'Battleship', puis avait remplacé la quasi-totalité de sa musique originale sur 'Lone Survivor' (au profit du groupe Explosions in the Sky). Pour cette troisième collaboration, impossible de s'y méprendre: c'est le Jablonsky expérimental qui est de sortie.

'Deepwater Horizon', c'est un mélange entre les textures synthétiques de 'Pain & Gain' et le sound design furieux de 'Battleship'. L'album commence en douceur avec 'Taming the Dinosaurs', qui dévoile un motif principal empreint de mélancolie mais où le drame imminent se profile déjà. Une piste richement travaillée, à la texture très intéressante. Mais le compositeur passe en mode électrique dès la deuxième piste, et ce jusqu'à la presque toute fin. La tension grimpe peu à peu, à grand renfort de percussions, de synthétiseurs massifs et de dissonances électroniques. L'efficacité est indéniable, même si l'ensemble sera probablement difficile à avaler pour les amateurs d'instrumentations plus classiques.

Là où Jablonsky fait vraiment des merveilles, c'est lorsque cette efficacité brutale laisse un peu de place à la mélodie. 'Stop the Crane', mené par un riff de guitare répété, développe une jolie texture et réincorporant le motif principal dans un juste équilibre entre tension et émotion. Les choses se calment à partir de la seconde moitié de 'Burn Or Jump', où le Jablonsky plus posé et mélodique reprend les rênes.

'Deepwater Horizon' s'adresse essentiellement aux amateurs de sound design qui apprécient particulièrement les talents de Steve Jablonsky dans ce domaine. Les fans plus occasionnels du compositeur trouveront un intérêt dans les quelques pistes plus mélodiques qui débutent et concluent l'album. Les détracteurs, eux, peuvent directement passer leur chemin.
Bande annonce:







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