Water for Elephants


Sony Classical (886978726629)
Film | Date de sortie: 19/04/2011 | Type: CD, Téléchargement
 

Inscrivez-vous!

Restez informé et d'obtenir un meilleur accès aux informations des collectionneurs!





 

# Track Artiste/Compositeur Duration
1.Did I Miss It?1:49
2.The Circus Sets Up2:32
3.Circus Fantasy3:44
4.Jacob Sees Marlena5:00
5.Button Up Your Overcoat (Exerpt)Ruth Etting0:32
6.Proszȩ Rosie daj noge4:12
7.Rosie3:24
8.Speakeasy Kiss1:33
9.I'm Confessin' (That I Love You)Al Neiburg1:40
10.Barabra's Tent1:18
11.Jacob Returns5:30
12.Don't Tell Him What Happened To Me2:02
13.Shooting Star2:25
14.The Job Is Yours0:57
15.I Need A Little Sugar In My BowlBessie Smith2:49
16.Stomp Time BluesJasper Taylor and His State Street Boys2:34
17.I Can See Straight Through You6:00
18.Sanctuary1:55
19.Baptism/Jacob & Rosie1:58
20.The Stampede/I'm Coming Home8:21
 60:15
Introduisez votre critique Afficher les avis dans d'autres langues

 

Water for Elephants - 08/10 - Critique de Marc Chauvin, ajouté le
Après sa splendide partition pour I Am Legend, James Newton Howard retrouve Francis Lawrence pour la deuxième fois avec Water for Elephants, un drame romantique dans l’univers du cirque en plein dans l’Amérique des années 30.
Le compositeur renoue ici en partie avec le registre romantique qui a fait sa renommé au début et au milieu des années 90, avec des films tels que Pretty Woman, Princes Of Tides ,Dave ou encore My Best Friend Wedding !
James Newton Howard délivre dans l’ensemble et surtout des les premières pistes, une partition particulièrement colorée qui retranscrit à merveille l’idée du cirque, de la romance et de la fantaisie avec une touche poétique en prime !
La première piste ‘Did I Miss It’ introduit l’album avec une harpe rappelant The Curious Case Of Benjamin Button d’Alexandre Desplat sans pour autant singer le style de ce dernier .James Newton Howard propose donc un morceau très envoûtant qui annonce d’emblé la couleur.

‘The Circus Sets Up’ est un morceau beaucoup plus vif illustrant l’ébullition des ouvriers s’activant pour ériger l’immense chapiteau. Ici, la guitare est vive et les cordes s’affolent dans un tourbillon qui n’est pas sans évoquer le style de Thomas Newman, mais le style des deux compositeurs ont toujours été plus ou mois semblables dans ce genre d’univers. Comme à son habitude, James Newton Howard fait progresser son orchestre en une sorte de crescendo jusqu’à la jouissance ou la déflagration !(on pense à ‘The Hand Of Fate’ dans Signs) .

‘The Circus Fantasy’ reprend le thème entendu dans la première piste sous un angle plus enivrant et envoûtant. C’est sans aucun doute l’un des plus beau morceau de l’album. ‘Rosie’ constitue aussi une jolie variation du thème .On pense aussi ici à certaines compositions de Jerry Goldsmith lors de ses travaux plus intimistes dans cet esprit mélancolique et mystérieux.

Le score est aussi traversé par des morceaux plus sombres et intenses tels que ‘Prosze,Rosie,Daj noge’, ‘Shooting Star’ ou encore ‘Jacob Returns’ et’I Can See Straight Through You’. On est dans ces morceaux dans un registre plus froid et menaçant.

Le compositeur conclut son album par ‘The Stampede/I’m Coming Home’ ; un long morceau prenant dans sa première partie des allures funèbres et dramatique exprimé en une sorte de complainte qui évoque par moment le final de The Dark Knight mais aussi certains morceaux de Snow Falling On Cedars dans l’utilisation de ces cordes sombres et froides. L’orchestre progresse en puissance en un crescendo intense jusqu’à l’apparition des cuivres et du tambour, le morceau prenant alors des allures triomphale, de Résolution dans le plus pur style de JNH !

Au-delà des « empreints » que certains pourront reprocher, c’est au final un album qui nous rappelle le plus pur style de JNH des années 90 notamment dans les passages romantiques .
Souvenez vous de The Man in the Moon, The Prince of Tides, Dave ou The Emperor’s Club en passant par l’énergie d’un Rudy de Jerry Goldsmith pour ne citer que celui là. James Newton Howard montre qu’il ne sait pas totalement trahi comme certain veulent le penser mais a su évoluer en restant fidèle à son style, en totale cohérence avec ses précédentes œuvres et à son héritage, délivré par Jerry Goldsmith et consorts ! Water for Elephants n’est finalement que le produit de sa versatilité étonnante, cette capacité à combiner son propre style avec l’influence d’autres compositeurs, le tout avec une cohérence parfaite !

Il est assez plaisant de voir que le duo Lawrence/Howard fonctionne encore parfaitement même si cette partition n’est certes pas aussi inspirée et éclatante que celle d’ I Am Legend.

C’est au final une très belle composition que nous propose James Newton Howard, à la fois poétique, envoûtante et délicate qui nous rappelle l’étonnante versatilité d’un compositeur passé maître dans quasiment toutes les ambiances musicales !
Bande annonce:







Signaler une erreur ou envoyer des infos supplémentaires!: Connexion

 



Plus