The Perfect Storm (En pleine tempête)

James Horner collabore avec Wolwgang Petersen pour cette histoire vraie de marins pécheurs partis en pleine mer se retrouvant confronté à une tempête dévastatrice.
Le thème de la mer et du courage sont souvent une aubaine pour les compositeurs car appelant généralement des partitions généreuses et inspirées.
James Horner livre ici une musique 100 % symphonique à grand renforts de cuivres et de vents exprimant indéniablement l’esprit d’aventure et de courage.
Le compositeur délivre un thème assez beau et particulièrement énergique que l’on retrouvera tout au long de la partition (peut être un peu trop souvent). Un thème ascendant et descendant (assez fréquent chez James Horner ) avec l’intrusion d’une guitare électrique donnant à la piste un aspect plus vif et galvaniseur; en somme plus pêchu.
On retrouve ici le style action habituel de James Horner avec cordes affolées, cuivres martiaux et l’utilisation de l’enclume. On pourra déplorer le côté quelques peu pompeux des morceaux et ainsi donc un certain manque de retenue mais force est de constater qu’ils sont d’une redoutable efficacité et d’une certaine ampleur. Il faut bien le dire, James Horner manie l’orchestre comme personne dans ces moments là.
Alors, on pourra reprocher tout ce que l’on veut à James Horner et à cette partition, force est de constater, que la partition a un pouvoir de galvanisation indéniable, chargé en émotion. Certes, malgré les défauts inhérents au style de James Horner avec sa manie d’en vouloir toujours faire des tonnes et de recycler certains nombres de ses formules, il serait bien dommage de bouder son plaisir, car il faut bien l’admettre, on prend tout de même un certain pied !