The Fountain
Nonesuch - 79901-2 tri-fold cardboard slipcase

Clint Mansell au sommet de son art...
La musique est à l'image du film, sublimissime et pourtant si intrigante.
Le mélange entre quatuor à cordes, éléctro et percussion est habilement réussi.
L'ouverture de l'album avec 'The Last Man (titre provisoire du film pendant un temps) est à l'image de toute l'histoire. Une longue suite qui reprend inlassablement le thème principal emprunt d'une lourdeur terrible. L'intro est au piano, pour présenter le thème, puis la suite de la pièce pour sa majeur partie est jouée par le Kronos Quartet (c'est un quatuor à cordes). Pour ma part je retiendrais l'interprétation du violoncelle comme l'une des plus mélancoliques qui soient. Enfin le piano enchaîne sur les cordent pour clore la pièce dans la lourdeur la plus absolue entraînant les cordent dans un gouffre sans fin.
Le morceau enchaîne directement avec la piste 2, là beaucoup plus atmosphérique que la première. Je ne m'éterniserais car je n'ai pas grand chose à dire sur ce type d'écriture. Il vaut mieux l'écouter par soi-même.
'The Tree of Life' nous dévoile un autre thème beaucoup plus grand et majestueux qui se rapporte comme son nom l'indique à l'Arbre de Vie. La musique se fait plus lumineuse mais toujours sur un fond dramatique marquant l'inévitable issue de l'histoire.
Notons aussi le superbe 'First Snow', les basses ici sont privilégiées, formants un rythme lourd et puissant auquel rien n'égale.
Pour finir, il ne faut pas passer à coté du magnifique 'Death is the Road to Awe' avec la reprise de tout les thèmes musicaux dans des variations les plus magiques les unes que les autres. La conclusion de la piste est l'une des plus grandes qui m'est été donné d'entendre au cinéma ! Un thème construit sur un base de basse qui n'est pas sans rappeler le thème principal de 'Requiem for a Dream' (du même auteur...), sur un fond de chorale puissante et transcendante à souhait.

Pour moi, ce score est la consécration véritable de Mansell. Mais qui n'est pas accessible à tout le monde, c'est un conseil que je donne.
Mais à ne manquer sous aucun prétexte